Outre 12 000 brebis tuées en 2020, lors de 3 700 attaques, les 624 canidés présents sur le territoire ont causé des traumatismes chez les éleveurs.
Depuis la réapparition du loup en France, dans les Alpes du Sud, en 1992, la pression sur les éleveurs et leurs brebis n’a jamais été aussi forte. En effet, selon les chiffres de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), communiqués ce mardi à la préfecture de Lyon en présence des agriculteurs, des représentants de l’État et des associations de protection de la nature dans le cadre du Groupe national loup (GNL), la population de canidés a encore progressé l’an dernier.
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Elle a atteint 624 individus en 2020 contre 580 l’année d’avant, soit une augmentation de plus de 7 %. Pour rappel, il y a deux ans, le loup gris a passé le seuil des 500 têtes, cap de viabilité de l’espèce sur le sol français, selon l’Office français de la biodiversité (OFB).
«Euthanasier une partie du cheptel»
Trop à l’étroit sur leurs territoires historiques, des meutes ont conquis de nouveaux espaces. Elles sont apparues dans des départements où on ne les attendait pas, créant non seulement des dégâts sur les animaux
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