Une branche du Centre Nationale d’étude spatiale, appelée le Geipan, enquête depuis plus de 40 ans sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés.
Les objets volants non identifiés alimentent l’imaginaire collectif. Depuis 1977, le centre national d’étude spatiale (Cnes) enquête sur les témoignages de personnes qui signalent avoir vu des phénomènes aérospatiaux non identifiés, les PANs, communément appelés Ovnis. Sur 2923 cas rapportés, 99 cas restent aujourd’hui sans réponse, bien que des investigations aient été menées.
Pour étudier ces cas, le centre spatial français dispose d’un organisme dédié uniquement à ces phénomènes basé à Toulouse : le groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan). Il est composé actuellement de cinq employés, dont deux à temps plein et trois à mi-temps, et une vingtaine de bénévoles issus des quatre coins du territoire. Un agent SNCF, un ingénieur, un membre du CNRS, ou encore des retraités… Les enquêteurs anonymes ont tous un point commun : ils sont passionnés par l’ufologie.
Comment enquêtent-ils et avec quelle méthode ? Que font-ils des cas inexpliqués ? Pour la journée mondiale des Ovnis ce vendredi 2 juillet, Le Figaro s’est intéressé à leur méthode de travail.
Du témoignage à l’enquête
En 2019, le Geipan a reçu près de 600 signalements. Un chiffre qui a doublé en 2020, sans doute en lien avec le confinement, fait savoir Roger Baldacchino, directeur de la structure, interrogé par Le Figaro :«les gens
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous