COMPTE-RENDU D’AUDIENCE – Le réquisitoire s’est concentré sur le massacre à froid des Troadec, mettant de côté la paranoïa de l’accusé. Place ce mercredi à la défense, suivie du verdict qui devrait intervenir dans la soirée.
Pour Charlotte Gazzera et Stéphane Cantéro, les avocats généraux qui ont prononcé, mardi, devant les assises de Loire-Atlantique, un redoutable réquisitoire à deux voix, Hubert Caouissin ne saurait être réduit à un misérable ramassis de délires: le quadruple meurtre commis à Orvault, près de Nantes, dans la nuit du 16 au 17 février 2017, dont il répond, justifie la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
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De même, Lydie Troadec, sa compagne au moment des faits, ne serait pas la «nunuche» à la remorque d’un semi-fou qu’elle s’efforcerait de singer depuis son arrestation : «Sans elle, nous ne serions pas là, elle était d’accord pour tout, elle n’a rien fait pour empêcher quoi que ce soit», affirme le ministère public, qui regrette de ne pouvoir demander contre elle que trois ans de prison, peine maximale encourue pour recel de cadavres et modification de scène de crime. Dans leur canonnade parfaitement réglée, chacun alternant avec l’autre au micro
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