COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Il avait filmé l’agression sexuelle de sa petite-cousine. 55 secondes éprouvantes, que la cour a dû visionner.
Envoyée spéciale à Grenoble (Isère)
Les photos de son baptême ont toutes été effacées. Marie*, 8 ans, aura bientôt un nouveau parrain. Elle ne reverra plus «tonton Nono», avec qui elle aimait jouer, celui qui lui apportait toujours un petit cadeau ou des œufs à Pâques. Pendant quatre ans, ses parents lui ont expliqué qu’il était parti à l’étranger sans laisser d’adresse. Mais à l’approche du procès, ils lui ont dit la vérité: «Tonton t’a filmé quand tu dormais. Il a touché des parties de ton corps alors qu’il n’avait pas le droit.» La cour d’assises de l’Isère s’est plongée vendredi dans une sordide séquence du procès de l’enlèvement et du meurtre de Maëlys: l’agression sexuelle de deux petites-cousines de Nordahl Lelandais. À la barre, l’ancien maître-chien a été incapable de fournir une explication aux familles.
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