PORTRAIT – À une époque où l’écologie se résume trop souvent à une série d’anathèmes apocalyptiques, cet acteur de terrain, qui se bat depuis vingt-cinq ans contre la déforestation en Indonésie, s’inscrit à contre-courant de cette tendance. Preuves et résultats à l’appui.
Comment avoir hâte d’être à demain quand le dernier rapport du Giec affirme qu’il ne nous reste que trois ans pour inverser la tendance afin de garder la planète vivable pour notre espèce? Difficilement, et pourtant… c’est justement le message qu’Aurélien «Chanee» Brulé souhaite transmettre dans son livre Hâte d’être à demain. Pour continuer à sauver *… Ce Français, naturalisé indonésien, qui, depuis vingt-cinq ans, se bat pour sauver des parcelles de forêt et préserver l’espace naturel des orangs-outangs et des gibbons précise immédiatement qu’il ne remet pas en cause la compétence des scientifiques, mais tempère:«Ce qui me dérange dans cette formulation, c’est que, du coup, dans trois ans, on fait quoi?» Silence. Il reprend. «Puisqu’il est très probable que nos efforts ne seront pas à la hauteur, ça veut dire quoi? Que c’est foutu? Donc, on arrête tout?»
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Chanee préfère se concentrer sur la deuxième partie du message du rapport du Giec: «On a tous les outils à notre disposition pour y arriver……
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