DÉCRYPTAGE – Un rapport pointe l’hégémonie inquiétante du discours «indigéniste», «racialiste» et «décoloniale» dans les facs.
«Décoloniser la vénus: Le mythe de la naissance de l’Aphrodite, sa réception classique à la Renaissance et la constitution d’un corps théorique esthétique-décolonial.» Voici l’une des nombreuses thèses en cours recensées par l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires dans un rapport remis jeudi à l’entourage de Jean-Michel Blanquer, «à la demande de ses auteurs», précise le ministère de l’Éducation nationale.
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Voilà quelques mois que la place de la pensée indigéniste, racialiste et décoloniale au sein de l’université est au cœur des débats. À la suite d’un article du Figaro paru en février dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a demandé au CNRS de dresser un «bilan de l’ensemble des recherches» afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme. Si ce travail «se poursuit», assure-t-on du côté du ministère de l’Enseignement supérieur, cela n’a pas empêché l’Observatoire du décolonialisme, qui réunit
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