Le numéro un chinois, Xi Jinping, accumule les contrariétés ce printemps. L’échec de la politique de zéro Covid vient percuter le récit communiste d’une prétendue supériorité du modèle autoritaire sur la démocratie capitaliste ; le prestige international de la Chine est entaché par le soutien qu’elle apporte à la Russie contre l’Ukraine ; le ralentissement de l’économie diminue ses chances de rattraper les États-Unis d’ici à 2030. Ces trois embarras sont fâcheux pour Xi à quelques mois du renouvellement prévu, à l’automne, de son mandat à la tête du Parti communiste chinois (PCC). Ce rendez-vous est censé marquer son triomphe politique : ce serait la première fois depuis le fondateur de la République estimé, Mao Tsé-toung, qu’un dirigeant resterait plus de dix ans à la tête du pays l…
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