L’annonce a fait l’effet d’un séisme dans le monde régulièrement si feutré de la diplomatie française. À l’occasion de sa première grande interview après son élection à la présidence en mai 2017, Emmanuel Macron affirme vouloir rompre avec ses prédécesseurs en matière de politique étrangère : « Il faut en finir avec ce néoconservatisme mal digéré qui nous conduit à interférer dans la politique domestique des autres pour nous retrouver ensuite isolés », déclare le nouveau chef de l’État dans un entretien au Point réalisé en août 2017. « L’Occident s’est perdu dans un interventionnisme moral intempestif au Proche et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Afrique du Nord, durant les dix dernières années », précise-t-il, en citant notamment les cas de la Libye et de la Syrie.
En parlant de néoconserv…
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