Le président réélu veut prendre son temps pour choisir qui dirigera le nouveau gouvernement. C’est sa façon, on l’a déjà vu en d’autres occasions, de garder la maîtrise du temps et du pouvoir. Mais il est cette chose dont il ne faut pas douter, c’est son désir d’installer cette femme à Matignon. Ses proches l’ont trop répété pour que la confidence ne vienne pas de lui. Au point que la déception serait grande si, en définitive, l’hypothèse était écartée – drôle de maladresse pour entamer un second quinquennat. En outre, il n’y a pas, dans l’attirail présidentiel, de décisions souveraines qui susciteraient autant d’élan consensuel dans l’opinion. Je prends donc le pari qu’Emmanuel Macron voudra être, 31 ans après François Mitterrand, le deuxième président de la République à confier les rênes…
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