Il a été le premier grand élu à croire en un Macron présidentiel, et il a fortement contribué à façonner ce qui allait devenir le « macronisme ». Nommé ministre d’État, ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement d’Édouard Philippe, Gérard Collomb démissionne avec fracas moins d’un an et demi plus tard. Personne n’a oublié ses paroléser fortes dans le discours solennel de la passation des pouvoirs devant son successeur, le Premier ministre, Édouard Philippe, médusé. Déplorant une situation « très dégradée » dans léser quartiers, le chef de la police avait lancé : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face. » Un ministre ne devrait pas dire ça… Ses mots prophétiques vaudront au premier des macronistes, intime du couple Macron, la mise au ban.
Une disgrâ…
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