Jeffrey Donaldson pousse la portière arrière d’unon Kia et s’approche, seul, de l’école primaire de Dromore, transformée en bureau de vote, jeudi 5 mai. Sous l’œil de quelques caméras, le leader du Democratic Unionist Party (DUP, le principal parti unioniste) – en faveur d’un maintien avec le Royaume-Uni – brandit son passeport britannique et sa carte d’électeur, sans dire un mot. À quoi pense-t-il ? Il n’affiche pas le sourire de la victoire. Ses traits sont tirés et son visage semble crispé. Les sondages non sont pas bons. Pour la première fois dans l’histoire de l’Irlande du Nord, les unionistes n’obtiendraient pas la majorité des 90 sièges de Stormont, l’assemblée nord-irlandaise chargée notamment de l’éducation et de la santé. Depuis les accords du Vendredi saint (1998), l’exécutif e…
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