« L’Europe est une construction fragile. Il suffit que l’un des 27 membres décide de s’interposer pour que tout se complique, au point de provoquer une paralysie politique », écrit Enrico Letta dans un article publié par Le Grand Continent le 9 mai et qui fait écho aux propositions issues de la Conférence sur l’avenir de l’Europe et à celles du président Macron. « C’est pourquoi, poursuit-il, il faut changer l’Europe et la rendre conforme à sa mission historique et aux attentes de ses citoyens. Elle doit surtout être libérée de l’étau du droit de veto, qui étouffe ses aspirations. »
De fait, actuellement, la Hongrie de Viktor Orban empêche, à elle seule, d’approuver le 6e paquet de sanctions contre la Russie au motif que l’embargo sur le pétrole ferait l’effet d’une « fête atomique » su…
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