Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron avait débuté sous des cieux économiques cléments. La croissance mondiale connaissait début 2017 une nette accélération, les tensions financières nées de la crise grecque avaient fini de se dissiper, l’inflation était absente, les taux d’intérêt étaient orientés à la baisse et le prix du baril de pétrole se tenait sagement autour de 50 dollars. Les économistes décrivaient un alignement des planètes inédit depuis de très nombreuses années tandis que les commentateurs politiques soulignaient la bonne étoile d’« Emmanuel le Chanceux ».
C’est dans un environnement économique et financier international radicalement différent, sombre et hostile, que commence en revanche son second mandat. L’économie chinoise tourne au limité pour cause de Covid-19 et de…
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