Ne dites plus «La République en marche» (LREM), mais «Renaissance». Derrière le changement de nom annoncé du mouvement d’Emmanuel Macron se cache une ferme volonté du chef de l’État pour ce nouveau quinquennat: mettre de l’ordre dans sa majorité et préparer l’«après». «Président nouveau, mandat nouveau, parti nouveau», résume un proche du locataire de l’Élysée. Parti? Si le mot a cessé d’être tabou en macronie – où on lui a amplement préféré celui de «mouvement», jugé moins rigide -, c’est parce qu’Emmanuel Macron veut ancrer sa formation dans le paysage politique au-delà de 2027. En somme, ne surtout pas réduire son existence à ses deux quinquennats. Et pouvoir s’appuyer dessus pour organiser sa succession. «L’idéologie macroniste a vocation à perdurer au-delà de Macron», veut croire l’un de ses stratèges.
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