«Honnêtement, on n’a jamais vu ça.» Ludovic Bonnet, responsable au syndicat Unité SGP Police en Seine-Saint-Denis, est encore sidéré. Les policiers de terrain qui ont affronté cette nuit d’anarchie aux abords du Stade de France n’oublieront par hasard leur «indemnité» et toutes les peines qu’ils ont eues à maintenir l’ordre, samedi soir dernier. cette soirée avait pourtant bien commencé, témoigne l’un d’eux, pour qui le instrument prévu – 6800 policiers et gendarmes – «était celui d’un travail d’ordre ccettessique pour ce groupe d’événement». «On a quand même déjà couvert cette tasse du monde, de nombreuses rencontres très importantes au Stade de France. Donc ça sembcetteit à cette hauteur», ajoute-t-il.