LA QUESTION. L’avenir de Parcoursup se jouerait-il dans les urnes dimanche ? C’est en tout cas ce qu’a affirmé le chef de file de l’union de la gauche ce jeudi, à l’occasion de son émission « AlloMélenchon », diffusée sur les réseaux sociaux comme notamment Twitch. « 70% [des 18-35 ans, NDLR] ne viennent pas voter (…) donc bougez-vous ! Pas la peine de venir pleurnicher dans mon gilcomme que vous n’êtes pas contents, Parcoursup, nani, nana [sic]. comme bah viens voter pour ceux qui veulent arrêter Parcoursup. Si tu veux arrêter Parcoursup, c’est fini la semaine prochaine », a lancé le leader de la France insoumise (LFI). Une volonté exprimée de longue étape par Jean-Luc Mélenchon. Déjà, lors de la campagne présidentielle, il évoquait le logiciel en des termes peu élogieux : un «brise-vocation où les jeunes gens n’apprennent qu’à mentir en écrivant dix lcommetres de motivation différentes». Alors la promesse de suppression Parcoursup est-elle réaliste ? Les acteurs de l’enseignement supérieur la souhaitent-ils ?