REPORTAGE – Au lieu des 4000 maximum, ce sont plus de 8000 visiteurs qui se déversent chaque jour sur l’île, qui leur est en grande partie interdite en raison du risque d’incendie.
Porquerolles
Milena, une étudiante marseillaise, comptait profiter des deux jours de congé hebdomadaire que lui laisse son job d’été pour rejoindre des amis sur la plus grande des îles d’Or. Un périple assez simple sur le papier. TER à 8h30 gare Saint-Charles. Arrivée une heure et demie plus tard à Hyères. Puis bus jusqu’à l’embarcadère de la Tour fondue. Elle avait réservé son billet électronique pour la navette maritime de 11 heures.
Cet été, afin de limiter le nombre de passages, les touristes doivent en effet acheter leur place en amont, l’objectif des autorités étant de ne pas dépasser 4000 personnes par jour. Une mesure inédite, imposée par Jean-Pierre Giran, le maire LR d’Hyères, dont dépend Porquerolles, afin d’éviter l’enfer de la saison dernière: île surpeuplée et commerçants débordés, incapables de fournir un service correct.
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Pour l’étudiante, le voyage a priori simple s’est transformé en épopée dès la gare d’Hyères. C’est d’abord un bus pris d’assaut, avec une vingtaine de personnes
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