RÉCIT – Impréparation, couacs de convocations… Cette épreuve inédite du bac déconcerte professeurs et élèves.
Sa convocation était pourtant claire. Ryan avait rendez-vous à 10 h 30 au lycée Henri-Bergson (19e arrondissement de Paris), pour l’épreuve du grand oral. Son jury ne s’est pas présenté. Il attend en vain jusqu’à midi. Dépité d’être venu pour rien, cet élève de terminale STMG doit revenir le lendemain.
Mis en place pour la première fois après la réforme de l’examen, le grand oral du baccalauréat se tient depuis lundi, jusqu’au 2 juillet, et concerne 525.000 lycéens en filières générale et technologique. Mais la grande première ne se déroule pas comme prévu.
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Le principal problème est la composition du jury. Cette épreuve exige en effet la venue de deux professeurs par candidat, dont un d’une des spécialités étudiées. Émilie Vogt, professeur d’anglais au lycée Voillaume (Aulnay-sous-Bois, 93), était jury dans un autre lycée de son département. Trois mots résument son expérience du grand oral: «Stressant, horrible, honteux». Lundi matin, le lycée n’est pas au courant de sa venue. L’explication:
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