COMPTE RENDU D’AUDIENCE – L’ancien chargé de mission à l’Élysée est aussi accusé de «faux» et «usage de faux» pour avoir obtenu un titre de déplacement diplomatique dont il s’est servi à de nombreuses reprises après son licenciement.
«Les papiers, c’est une question tellement personnelle.» L’usage qu’Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à l’Élysée, faisait de ses passeports, illustre bien cette citation de Michel Audiard dans 100.000 dollars au soleil. Il est notamment jugé pour «faux» et «usage de faux» pour l’obtention d’un passeport de service et «usage public et sans droit de documents professionnels justifiant d’une qualité professionnelle» concernant l’utilisation illégale de deux passeports diplomatiques.
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Le jeune homme, 27 ans à l’époque, a au moins une qualité: la résilience. Alors que, le 21 mai, il rentre à peine de sa période de suspension de quinze jours après les événements du 1er Mai, il s’empresse, entre le 24 et le 29 mai de faire des demandes de passeports diplomatiques et de service. Son supérieur hiérarchique, le chef de cabinet François-Xavier Lauch, vient pourtant de lui signifier, au cours d’une conversation tendue, qu’il entend restreindre ses fonctions au seul Palais de l’Élysée et aux
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