Partout, les offices HLM se mobilisent pour obtenir l’expulsion locative des parents dont les enfants pourrissent la vie des quartiers.
Puteaux ou Le Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), L’Isle-d’Abeau (Isère), Angers (Maine-et-Loire), Montpellier (Hérault), Avignon (Vaucluse), Lyon (Rhône), le Pays de Meaux (Seine-et-Marne), 13 Habitat à Marseille (Bouches-du-Rhône)… La liste des maires et bailleurs sociaux qui sollicitent les élus de la Baie des Anges sur la question des expulsions locatives s’allonge de jour en jour. La raison de ce subit intérêt? Ils veulent se faire communiquer la recette qui a permis à Anthony Borré, patron de l’office HLM Côte d’Azur Habitat et premier adjoint de Christian Estrosi à Nice, d’obtenir, en juillet dernier, la résiliation judiciaire du bail d’une locataire dont le fils multipliait les incivilités et venait d’être condamné pour trafic de drogue.
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