REPORTAGE – Pétition et grève de quête ont été lancés par cette communauté de 500 fidèles qui refusent de voir le rite extraordinaire sacrifié.
Grenoble
À l’entrée de la collégiale Saint-André de Grenoble (Isère), les affiches indiquant les horaires des célébrations et les consignes sanitaires en vigueur dans l’édifice cohabitent depuis quelques semaines avec un tract réclamant «a sauvegarde de la forme extraordinaire dans le diocèse Grenoble-Vienne». Célébrée depuis 2008 au sein de la collégiale Saint-André de Grenoble et de la chapelle Notre-Dame-de-l’Isle de Vienne, cette forme extraordinaire, communément appelée «messe en latin», est au centre de vives dissensions dans le diocèse, où elle pourrait être limitée à l’avenir.
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C’est en tout cas la volonté exprimée par l’évêque, Mgr de Kerimel, dans un communiqué daté du 3 septembre. L’évêque de Grenoble s’inquiète, dans ce texte, que «de plus en plus de fidèles (…) remettent en cause la messe de Paul VI et de Jean-Paul II (messe ordinaire célébrée en français, NDLR), jusqu’à la soupçonner d’invalidité ou même la déclarer telle, l’affaire devient grave». Par ses propos, il s’inscrit
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